Rapport d’inspection détaillée aérienne et subaquatique. Pont n°1 à Vert-le-Petit (91)

Etude et rapport

GINFRAY, Christophe | Cerema. Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Administration)

Commanditaire : MD. Ministère de la défense.

pont n° 1 la structure présente un état correct. - on note quelques fissures longitudinales de faible ouverture (e<0,2/ l=1m) sur le hourdis régnant en partie centrale de la travée et situées entre les poutres 2 à 8. - aucune venue d’eau n’est visible sur l’intrados. - présence de traces de coulures et de quelques épaufrures avec des fers apparents corrodés sur les faces latérales des corniches. - on ne constate aucun désordre sur le tablier mettant en péril la stabilité de l’ouvrage. la constitution des culées n’est pas connue précisément (absence de dossier d’ouvrage et de plan). on peut supposer qu’il s’agit de culées en béton armé protégées à l’avant par des massifs maçonnés. de ces culées, seuls sont visibles le sommier d’appui et une partie du mur de front (aval). par ailleurs, la constitution des fondations est inconnue (pieux ou semelle). les bossages et appareils d’appuis ne sont pas visibles. les sommiers ne présentent pas de traces d’humidité. devant la culée rive droite et rive gauche côté aval, présence d’un massif constitué de pierres et d’un béton grossier surmonté d’une dalle en béton. on constate une érosion importante du massif et un effondrement généralisé des massifs et de la dalle en béton armé côté aval. le mur de front est visible en partie supérieure et ne laisse apparaître aucun désordre structurel. devant la culée rive droite et rive gauche côté amont, présence d’un massif en pierres maçonnées surmonté d’une dalle en béton. on constate une dislocation et des descellements généralisés de la partie supérieure de la maçonnerie due à un appauvrissement des joints. les massifs en maçonneries présentent d’importants déjointements (profondeur supérieure à 5 cm) avec une désorganisation généralisée en partie supérieure. a la jonction entre les massifs, en pieds de la culée rive droite, on constate un surcreusement/affouillement (1m x 1m / profondeur :1,2m) du lit de la rivière. les berges amont et aval sont protégées par des murs en maçonnerie. les murs sont recouverts par la végétation. la maçonnerie présente des déjointements. on constate de l’érosion et des dislocations importantes ponctuelles. les désordres observés sont préjudiciables à court terme pour la stabilité des massifs protégeant les culées. l’ensemble des désordres observés sur les appuis et les fondations sont liés à l’action permanente du courant et des turbulences importantes, probablement accrus par la dernière crue de juin 2016. la structure des culées et le type de fondation sont inconnus. en l’absence de plan et de dossier d’ouvrage, il est difficile de déterminer l’influence des désordres sur les culées en béton. pont n° 2 présence de deux culées en béton armé. les bossages et appareils d’appuis ne sont pas visibles. les sommiers présentent des traces d’humidité. la partie inférieure (en maçonnerie) des semelles présentent des déjointements (h=0,3 m) sous le niveau d’eau, ainsi que des dislocations sous le niveau d’eau dues à un appauvrissement des joints. la culée rive gauche présente des cavités d’affouillement en milieu de culée (prof=1,5m – h=0,1m – l=0,5m). côté aval (prof=0,6m – h=0,1m – l=3,5m). côté aval, présence de deux murs en maçonnerie rive droite (l=10m) et rive gauche (l=2m). présence d’un redan épaufré en pied de mur côté rive droite. le mur présente des déjointements (5cm<prof) généralisés sur toute la longueur. présence de végétation en partie supérieure du mur et de racines en pied de mur. présence d’un redan épaufré en pied de mur côté rive gauche. le mur présente des déjointements (5cm<prof) généralisés sur toute la longueur. présence de végétation en partie supérieure du mur et de racines en pied de mur. les désordres observés ne sont pas préjudiciables à court terme pour la stabilité des massifs protégeant les culées. l’ensemble des désordres observés sur les appuis et les fondations sont liés à l’action du courant et des turbulences importantes de la dernière crue de juin 2016. pont n° 3 la structure présente un état correct. on constate des venues d’eau sur les sommiers provenant probablement des joints de chaussée fissurés. présence de fers apparents côté rive gauche aval, situés sur les murs garde-grèves. les poutres ne présentent pas de désordres. nombreuses fissures (0,1mm<e<0,2mm) transversales sur la largeur du hourdis se situant sur les 2/3 de la portée. présence de deux culées en béton armé. on constate des traces de coulures et d’humidité sur les sommiers et les murs garde-grèves. les appareils d’appuis présentent une légère oxydation des frettes. la partie supérieure des semelles, sur les deux culées, est envasée. côté amont rive droite, présence d’un mur en maçonnerie. la partie inférieure du mur présente des déjointements (>5cm). des pierres sont descellées. présence de racines et de végétation importante. on constate une fracture verticale sur toute la hauteur (h=1,7m - e=5cm) située à 7,7m de l’ouvrage. on ne constate aucun désordre mettant en péril la stabilité de l’ouvrage.

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