Les objectifs du ZAN sont largement partagés, et ce depuis des années. Seulement, son application effraie ou, du moins, interroge. Pascal Berteaud, directeur du Cerema, revient sur les enjeux de cette loi et sa mise en place.

Voici ce qu’en dit le Cerema : «La position avancée du cycliste en carrefour permise par le faible gabarit du vélo et sa vitesse d’approche modérée lui offrent une visibilité souvent bien meilleure que celle dont disposent les usagers motorisés. En outre, ses faibles dimensions lui permettent une meilleure réinsertion dans le trafic une fois le feu franchi. Le principal critère à prendre en considération avant d’instituer un cédez-le-passage cycliste au feu rouge est celui de la covisibilité."

Objectif zéro artificialisation des sols, réduction de l'empreinte carbone : face aux défis écologiques, la rénovation semble devoir s’imposer. Mais le choix entre rénovation et construction peut-il reposer uniquement sur les contraintes environnementales ?

Les vents violents et l’érosion marine ont chamboulé les reliefs des plages du Prado, que la Ville a dû reniveler. Mais face à la montée des eaux, c’est tout le littoral qui doit être repensé.

Le secteur de l’énergie doit relever des défis de taille : réchauffement climatique, changements socio-économiques et crises sanitaires. Dans ce contexte, les données peuvent aider les organisations à gagner en efficacité, en transparence et en agilité.

Le test mené depuis 2021 et l’analyse des aménagements par le Cerema, organisme qui apporte aux acteurs territoriaux un appui en termes d’ingénierie et d’expertise technique, ont permis de valider les choix du Département « en modifiant quelques points afin d’en améliorer la sécurité, notamment au niveau des extrémités des aménagements ».

« Nous avons recensé 243 PAPI (programme d’actions de prévention des inondations, en d’autres termes, un « un appel à projets concourant à la prévention des risques d’inondation ») qui constituent des processus pertinents mais relativement lourds » constate Hervé Gillé. Un avis que partage Stéphane Coudert, directeur territorial du Cerema Hauts-de-France, établissement public qui intervient régulièrement sur ces PAPIs, qui alerte sur « des études complexes et coûteuses avec des injonctions contradictoires ».