Vous travaillez en étroite collaboration avec le Cerema. À travers un programme qui vise à préparer les territoires à un climat plus chaud de 4°C d’ici 2100. Quels effets cela peut-il avoir sur des petites communes rurales comme les vôtres ?
Tearii Alpha : Le Cerema vise à éviter justement d'atteindre les + 4° C dans le monde. Il faut une réaction globale mais nous avons demandé au Cerema à ne pas reproduire le schéma directif national et de s'inspirer du schéma polynésien...

Une expérimentation sur trois ans s’est appuyée sur trois études précises :
- Une étude d’impact portant sur la connaissance des usagers des règles du corridor de sécurité a été réalisée via le Baromètre de la conduite responsable publié par la Fondation VINCI Autoroutes.. .
- Une étude de terrain a été menée par le Cerema, avec pour objectif d’observer le comportement des conducteurs à l’approche d’un véhicule arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence...
- Une enquête a également été réalisée auprès d’un panel de conducteurs, afin de mesurer la compréhension des panneaux de signalisation utilisés durant l’expérimentation.

Les membres du collectif (Altarea, Bouygues Immobilier, Vinci Immobilier, Icade, Carbone 4, Cerema, etc) entendent eux "systématiser un réflexe d'adaptation dans chaque acte de rénovation et de construction".

Face aux effets du changement climatique, le projet LIFE Adapto+ déploie des solutions fondées sur la nature pour une gestion souple de la bande côtière de 15 sites littoraux.

Pas assez d’entreprises et d’ingénieurs spécialisés : Que ce soit les bureaux d’études ou les entreprises spécialisées, il y en a très peu », constate Sébastien Neiers, responsable du plan ponts au Cerema Grand Est. Et ce qui est rare est cher… Les collectivités en font les frais.

Présentée ce 9 avril, une proposition de loi déposée par le député Arnaud Saint-Martin (Seine-et-Marne, LFI-NFP) entend davantage protéger l’environnement nocturne de la pollution lumineuse. Elle prévoit notamment d’élargir le champ d’application de la réglementation sur l’extinction des points lumineux, reprend la proposition d’interdiction des panneaux publicitaires lumineux dans l’espace public et les transports en commun contenue dans un précédent texte défendu en 2023 et instaure un nouveau plafond pour diminuer la quantité de lumière bleue dans l’éclairage nocturne.

Comme l’an dernier, près de 150 dossiers ont été déposés par des entités du ministère dans le cadre de l’appel à projets du Fonds d’intervention pour la transition écologique (FITE). 65 projets éligibles au FITE ont été analysés par un jury réunissant des représentants des armées, directions et services, ainsi que des experts externes (Agence de l’innovation de défense et Cerema). 40 ont été retenus pour un soutien financier, dont neuf particulièrement remarquables (trois en Bretagne).