Avis suite au mouvement de terrain entre le 01/01/2021 et le 30/04/2021 sur la commune de Luc-en-Diois (26), dans le cadre d’une demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle

Etude et rapport

DUBOIS, Laurent | Cerema. Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Administration)

Commanditaire : Préfecture de la Drôme

A l’issue de l’expertise réalisée le lundi 8 novembre 2021 faisant suite à la demande communale de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle du mardi 12 octobre 2021, l'évènement survenu au début du printemps 2021 sur le territoire de Luc-en-Diois (département de la Drôme) : - correspond à un mouvement de terrain de type glissement lent, - est d’origine naturelle prédominante, - est... A l’issue de l’expertise réalisée le lundi 8 novembre 2021 faisant suite à la demande communale de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle du mardi 12 octobre 2021, l'évènement survenu au début du printemps 2021 sur le territoire de Luc-en-Diois (département de la Drôme) : - correspond à un mouvement de terrain de type glissement lent, - est d’origine naturelle prédominante, - est d’intensité très élevée au regard de ses caractéristiques et des connaissances locales sur l’aléa (superficie probable en mouvement de l’ordre de 50 ha et surface de glissement située probablement à une profondeur supérieure à 3 m), - ne relève pas d’un facteur de déclenchement météorologique anormal. Les précipitations cumulées sur trois mois du 16/12/2020 au 15/03/2021 et sur six mois du 16/09/2020 au 15/03/2021 sont en effet inférieures aux quantiles décennaux égaux respectivement à 313 mm et 556 mm. Elles ont pu néanmoins être suffisantes pour entraîner une réactivation du grand glissement de terrain sur lequel est construite la propriété Gau, - correspond à la réactivation d'un glissement de terrain ancien (sur toute son étendue ou plus ponctuellement dans le secteur de la propriété Gau à l’est du ruisseau passant entre les parcelles cadastrales n°0E 0193 et n°0E194), engendrant des désordres récurrents sur les constructions du versant depuis au moins 1994.

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