Artificialisation et ses déterminants d’après les Fichiers fonciers. Synthèse du rapport de janvier 2020

Etude et rapport

BOCQUET, Martin | Cerema. Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Administration)

Commanditaire : DGALN. Direction Générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature

Dans le cadre du Plan National Biodiversité 2018, la publication de l'état des lieux de la consommation d’espaces a pour but de calculer le rythme d’artificialisation, c’est-à-dire la surface des parcelles qui ont connu un changement d’usage dans l’année. Ce rapport analyse ces chiffres sur la période 2009-2017, à un niveau national et local, en mettant en avant plusieurs éléments permettant de mieux comprendre ce phénomène pour mieux le limiter. Il vient en complément d’analyses réalisées les années précédentes, mais basées sur des données différentes. Il s’agit ici d’une synthèse. Après une baisse continue de l'artificialisation au niveau national, passant de 32.000 ha en 2011, à 22.000 ha en 2015, on observe en 2016 une augmentation par rapport à 2015, avec une artificialisation qui s’élève à 23.300ha. À ce stade, il n’est pas possible de déterminer s’il s’agit d’une inversion de tendance. Le nombre de m2 construits laisse cependant augurer d'une artificialisation forte en 2017. L'artificialisation se fait principalement à destination de l’habitat (68%). Globalement, l’efficacité de l’artificialisation diminue au fur et à mesure de l’éloignement du centre des villes. Pour diminuer l’artificialisation, il faut significativement augmenter l’efficacité du renouvellement urbain et la densité des opérations.

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