Suite aux inondations du 18 et 19 janvier 2014 dans le Var, le CEREMA a réalisé un retour d’expérience (REX) « événement » , sur les communes d’Hyères et La Londe : ces communes ont en effet été particulièrement touchées lors de cet événement pluvieux, avec de lourdes conséquences humaines et économiques. Ce REX avait pour objectif de caractériser l’événement, de décrire les dommages occasionnés...
Suite aux inondations du 18 et 19 janvier 2014 dans le Var, le CEREMA a réalisé un retour d’expérience (REX) « événement » , sur les communes d’Hyères et La Londe : ces communes ont en effet été particulièrement touchées lors de cet événement pluvieux, avec de lourdes conséquences humaines et économiques. Ce REX avait pour objectif de caractériser l’événement, de décrire les dommages occasionnés et d’analyser la façon dont s’était déroulée la crise. Puis, en 2018, soit 4 années après la crue, le CEREMA a réalisé un second REX dit « à moyen terme », focalisé cette fois-ci sur la reconstruction post-inondation du territoire de la commune d’Hyères uniquement : l’objectif était d’analyser la nature et la temporalité des actions menées par les acteurs institutionnels (collectivités, Etat, chambres consulaires, etc.) dans les mois et les années qui ont suivi la catastrophe.
La présente étude vient compléter ce REX « moyen terme » en l’enrichissant d’un volet « habitant » : l’étude a pour objectif d’analyser le rôle des habitants dans la phase de relèvement du territoire qui suit l’inondation. Quels sont les mécanismes et démarches mis en œuvre ? les difficultés rencontrées ? les actions accomplies et les leviers déployés ? comment se déroulent les nécessaires reconstructions physiques et psychologiques ? etc. En d’autres termes, c’est le relèvement du territoire au sens large qui est analysé au travers des témoignages des habitants. Le parti pris de l’étude est d’analyser cette reconstruction au travers d’une double approche, sociologique d’une part avec la réalisation d’une enquête par entretien auprès des habitants, et d’autre part paysagère via notamment l’analyse de l’évolution du territoire dans les 5 années qui ont suivi l’inondation.
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