Dans le cadre de la révision du zonage d’assainissement de 2021, la communauté d’agglomération Agglopolys questionne l’opportunité de mettre en œuvre la réutilisation des eaux usées traitées (REUT) en sortie des stations de traitement des eaux usées (STEU) de Saint-Sulpice-de-Pommeray et de Cour-Cheverny. A proximité de ces ouvrages, la mise en place de la REUT revêt plusieurs intérêts d’ordre...
Dans le cadre de la révision du zonage d’assainissement de 2021, la communauté d’agglomération Agglopolys questionne l’opportunité de mettre en œuvre la réutilisation des eaux usées traitées (REUT) en sortie des stations de traitement des eaux usées (STEU) de Saint-Sulpice-de-Pommeray et de Cour-Cheverny. A proximité de ces ouvrages, la mise en place de la REUT revêt plusieurs intérêts d’ordre environnemental tels que l’alimentation en eau des zones humides adjacentes ou l’amélioration de l’état écologique des cours d’eau récepteurs. Une sensibilité à l’étiage accrue et un intérêt potentiel de substitution de prélèvement ressort autour de la STEU de Cour-Cheverny. Cet intérêt peut se voir renforcer dans une perspective de changement climatique, notamment au regard de la baisse des précipitations estivales, de la diminution des débits d’étiage des cours d’eau, de l’augmentation des périodes de sécheresse et du besoin en eau des sols. Les besoins actuels en eau s’avèrent plus importants autour de Cour-Cheverny que de Saint-Sulpice-de-Pommeray. Une vigilance reste de mise en période de sécheresse ou d’étiage prononcé pour des prélèvements d’eau en sortie de ces stations. Une approche complémentaire de l’influence des rejets des STEU pourrait être menée en se questionnant sur le débit minimum biologique ou le débit réservé du cours d’eau, lors de la phase de faisabilité. Les entretiens à mener par Agglopolys avec les usagers potentiels en particulier autour de la STEU de Cour-Cheverny permettront d’affiner la connaissance des volumes actuellement consommés et susceptibles d’être substitués par de l’eau usée traitée. Une analyse multi-critères a fait ressortir que la REUT à destination d’usages d’hydrocurage, de nettoyage de routes et d’espaces publics serait la moins complexe à mettre en œuvre. Les usages agricoles, d’arrosage d’espaces verts, de lavage de véhicules et liés au service incendie restent pertinents mais nécessiteraient une mise en œuvre plus complexe. La mise en œuvre d’une étude de faisabilité permettra de définir les usages retenus, les volumes associés, le type de traitement complémentaire adapté ainsi que le modèle économique le plus ajusté au déploiement de la REUT autour de ces stations.
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