La pratique du vélo présente un réel enjeu de sécurité routière sur la région Auvergne-Rhône-Alpes :
avec 2 % des déplacements, contre 11 % de l’accidentalité relevée entre 2019 et 2023.
Si l’usage du vélo reste faible, l’image du vélo en tant que mode de déplacement se renforce : sa visibilité
s’accroît, notamment dans les communes densément peuplées où son usage est deux fois plus fort que
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La pratique du vélo présente un réel enjeu de sécurité routière sur la région Auvergne-Rhône-Alpes :
avec 2 % des déplacements, contre 11 % de l’accidentalité relevée entre 2019 et 2023.
Si l’usage du vélo reste faible, l’image du vélo en tant que mode de déplacement se renforce : sa visibilité
s’accroît, notamment dans les communes densément peuplées où son usage est deux fois plus fort que
dans les communes de densité intermédiaire et 4 fois plus fort que dans les communes rurales. Dans
cette croissance, il semble que le Covid-19 a été un accélérateur de la pratique du vélo en particulier
sur les territoires où la dynamique vélo était déjà amorcée avant le Covid-19.
Les déplacements à vélo sont essentiellement monomodaux. En moyenne, un déplacement à vélo dure
17 minutes pour une distance parcourue de 2,7 km.
L’accidentalité vélo est plus importante les mois d’été, entre mai et septembre, en cohérence avec le
trafic vélo. Il n’est pas possible à ce stade de faire ressortir des périodes où le risque d’accident serait
lié à des critères saisonniers.
Les pratiques sont différentes dans les communes urbaines denses ou dans les communes rurales et
cela se répercute sur l’accidentalité relevée en agglomération ou hors agglomération. L’accidentalité
vélo est majoritaire en agglomération mais présente une gravité plus importante hors agglomération.
La pratique du vélo est plutôt masculine avec aussi une sur-représentation des hommes dans les
accidents (78 % des victimes cyclistes sont des hommes pour 66 % des usagers vélo et 47 % d’hommes
dans l’ensemble de la population). Les hommes roulent plus vite que les femmes à vélo : ils pratiquent
du vélo pour des durées équivalentes aux déplacements des femmes, mais leurs distances parcourues
moyennes sont plus longues.
Les 55-74 ans présentent une exposition accrue sur des déplacements de promenade-loisirs avec des
distances et temps de trajets plus longs que la moyenne (42 minutes en moyenne pour 7,4 km
parcourus pour les 65-74 ans et des parcours moyens de 6,4 km en 36 minutes pour les 55-64 ans).
Le développement des VAE semble constituer une réelle alternative dans les déplacements du
quotidien et semble avoir contribuer à l’essor du vélo. Le VAE permet notamment une augmentation de
la portée des déplacements (avec des déplacements de 3,7 km en moyenne) et ainsi un usage plus
répandu du VAE dans les territoires périurbains et ruraux.
L’augmentation de l’usage des VAE se retrouve dans l’accidentalité avec une hausse recensée ces
dernières années. Aussi, les accidents impliquant un VAE présentent une gravité plus importante que
pour les cyclistes avec des vélos mécaniques.
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