Visite Technique Approfondie de la digue du val d’Authion : Digue de classe A. : Campagne 2019

Ce rapport présente la visite technique approfondie de la digue du val d’Authion, qui protège contre les inondations le val d’Authion en Maine-et-Loire (49). La digue du val d’Authion se situe en rive droite de la Loire. Elle s’étend de l’extrémité amont de la commune de Varennes-sur-Loire jusqu’au début de la levée de Belle-Poule située sur la commune de la Daguenière. La digue se décompose en deux tronçons : • un tronçon dit « classique » avec un mur de revanche côté Loire, qui s’étend sur 44,9 km entre Varennes-sur-Loire et la Daguenière ; • un tronçon dit « SNCF » dont le mur en limite de la voie SNCF fait office de mur de revanche, qui s’étend sur 5,9 km à partir du pont des Cadets de la ville de Saumur. Le secteur protégé par la levée représente près de 40 hectares et abrite de nombreux enjeux humains et économiques (40 000 habitants ; 1 500 entreprises ; 20 000 hectares de culture). Selon ces caractéristiques, la digue du val d’Authion est considérée comme un ouvrage de classe A au titre du décret n° 2015-526 du 12 mai 2015. La visite technique approfondie réalisée par la direction territoriale Ouest du Cerema au titre de la campagne 2019 montre une digue correctement entretenue et bien suivie par son gestionnaire (DDT 49). Des travaux d’entretien et de réparation restent toutefois à mener ainsi qu’une réflexion approfondie sur trois sujets : • modalités de mise en œuvre des campagnes de fauche ; • réalisation de diagnostics visuels des murs adossés à la digue ainsi que des bâtiments encastrés, éléments situés en domaine privé (une 1 ère phase a été réalisée par le Cerema en 2016 et une deuxième phase a débuté au 4 ème trimestre 2019) ; • mise en place d'une convention entre le gestionnaire de la voie SNCF (RFF) et la DDT 49 afin que celle-ci puisse exercer ses missions réglementaires en tant que gestionnaire de la digue (convention en cours d'élaboration). Outre ces diagnostics, d’autres expertises spécifiques sont préconisées afin de statuer sur l’origine des basculements de certains murs de revanche.