La cité administrative Gaujot de Strasbourg a bénéficié d’une rénovation financée dans le cadre du Plan Cité, programme national de rénovation des cités administratives de France, dont l’objectif est l’amélioration de la performance énergétique de ces bâtiments publics. Dans ce cadre, les différents bâtiments font l’objet de rénovation en site libre, en site occupé ou bien de construction dans le...
La cité administrative Gaujot de Strasbourg a bénéficié d’une rénovation financée dans le cadre du Plan Cité, programme national de rénovation des cités administratives de France, dont l’objectif est l’amélioration de la performance énergétique de ces bâtiments publics. Dans ce cadre, les différents bâtiments font l’objet de rénovation en site libre, en site occupé ou bien de construction dans le cadre d’un Marché Global de Performance. Ce montage contractuel se caractérise par une obligation de résultat pour le groupement retenu, qui pilote les phases de conception, de réalisation et d’exploitation du site. La mise en œuvre du programme a pour objectif de densifier l’occupation du site partiellement vacant avant rénovation dans un souci d’optimisation des surfaces occupées par les services de l’Etat et de réduction des dépenses publiques.
Dans un souci de performance énergétique, les systèmes de climatisation ont été déposés et remplacés par des systèmes de rafraîchissement adiabatique sur l’ensemble du site. Or, dans des bâtiments aux multiples expositions, dépourvus d’occultations solaires et sans utilisation de système de rafraîchissement nocturne, les occupants témoignent de situations d’inconfort thermique important, corroborés par des mesures ponctuelles sur site.
La mission comporte : - la mesure continue sur deux mois de la température et de l’humidité dans 30 bureaux, répartis entre les différents bâtiments ; - la mesure des débits de ventilation, à comparer aux débits théoriques ; - le suivi de l’évolution du dioxyde de carbone dans 3 bureaux sur un mois. Si la qualité de l'air intérieur s'avère bonne, les mesures mettent en évidence des températures généralement élevées dans les bureaux avec des dépassements très fréquents du seuil de 28°C à l’intérieur, de surcroît alors que la saison estivale de cette année 2024 a été tempérée. Sont principalement à mettre en cause des surfaces vitrées sans protections solaires, pourtant nécessaires à une bonne gestion de la surchauffe estivale, un rafraîchissement nocturne très limité, et aucun équipement de confort annexe (type brasseur d'air au plafond).
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